Gui
Le gui, symbole de renouveau
En observant les boules de gui, l’anthroposophe Rudolph Steiner eut l’idée d’utiliser ce végétal dans le traitement des tumeurs. Il releva plusieurs analogies entre la plante et la maladie, notamment son mode de développement particulier qui croît dans toutes les directions. Ce qui, au départ, n’était qu’une intuition a été confirmé par des recherches réalisées sur des extraits de gui.
Les substances actives tirées de cette plante sont aujourd’hui utilisées pour ralentir la progression du cancer. Symboliquement, le gui permet de se débarrasser du mauvais et aide à la transition vers le bon. Entendez par là que le corps peut retrouver un équilibre de fonction du point de vue cellulaire.
Sur un plan énergétique, le gui est placé sous le signe des éléments eau et air. Il se soustrait totalement au champ d’action de la terre et du feu. Chez l’être humain, les éléments eau et air correspondent aux sentiments et à la force vitale. Le gui procure ainsi un sentiment de paix intérieure et d’apesanteur. Il peut être indiqué en cas d’angoisses avec une tendance aux cauchemars. Avec de faibles doses, il agit particulièrement bien chez les personnes hypersensibles aux influences lunaires. Conformément aux lois de la nature, les variations de pression atmosphérique sont créées sous l’influence de la chaleur et de la force d’attraction terrestre. Comme le gui n’est pas touché par ces derniers, il tient pression et tension à distance de son cercle d’action. Le stress et le sentiment d’irascibilité sont également étrangers aux extraits de gui, qui manifeste de manière efficace son effet antihypertenseur.
On retrouve aussi le gui dans la formule de teintures mères des drogueries Roggen pour lutter contre la tension artérielle trop élevée ou encore dans les gouttes Viscum-Petasites-Taïga, destinées à accompagner le système immunitaire des patients victimes de cancer. En médecine spagyrique, il est souvent présent pour soulager acouphènes, vertiges et autres symptômes gênants de l’artériosclérose.
FICHE TECHNIQUE - Viscum album
HISTOIRE
Plante vivant dans l’hémisphère nord, le gui est le symbole d’immortalité. Signifiant en langage celte « je guéris tout », les druides le récoltaient à l’aide d’une serpe en or le sixième jour de l’an celtique. Ce squatteur des cimes était vénéré autrefois et placé au-dessus de la porte d’entrée afin qu’un baiser échangé sous sa branche apporte bonheur, joie et chance aux amoureux.
BOTANIQUE
Cette boule haut-perchée est remarquée surtout en hiver, car elle reste verte, alors que son support a perdu ses feuilles. Le gui, qui se nourrit en suçant la sève montante de son hôte, est un semi-parasite. De la famille des Santalacées, le bois de Sainte Croix peut vivre plusieurs décennies. Pour déterminer son âge, il suffit de compter le nombre de ramifications en remontant la tige principale (15 ramifications = 15 ans). Le gui porte le nom latin de viscum car son fruit possède une chaire visqueuse, et album, car celui-ci est blanc. CHR